Au moment où l'on constate l'essoufflement des Conseils pastoraux paroissiaux, voire leur disparition, n'est-il pas paradoxal de les promouvoir et d'en faire même l'apologie? Assumant ce paradoxe, l'auteur esquisse la genèse de ces Conseils, livre quelques hypothèses explicatives de leur déclin et donne une exégèse théologiquement riche et canoniquement rigoureuse du canon 536. Sa conviction est que le Conseil pastoral garantit la synodalité de la communauté paroissiale, c'est-à-dire le « concours de tous » dans le témoignage de l'Évangile. L'enjeu est grave, la mission ne dépend-elle pas de la vitalité des communautés ? Dans un souci pratique, cette étude approfondie se termine par un ensemble de suggestions pour l'élaboration des législations diocésaines en la matière.