Ensuite, le père Martelet reprend la difficulté que posa théologiquement l'affirmation teilhardienne d'une mort qui soit inhérente à la nature comme l'expression de la finitude en devenir, au lieu d'être d'emblée une conséquence du péché. Il n'a cependant pas nié que dans le cas de l'être humain la marque de l'évolution naturelle est redoublée par la finitude de sa liberté, en posant dès lors la question du péché qui est «la mort par excellence». Et c'est à la lumière du Christ qui est «Tout ou Rien» que la mort, et plus généralement le phénomène de l'évolution reçoivent leur sens mystique; il s'agit d'un phénomène de christification, à comprendre comme une extension à tout l'univers des conséquences de l'Incarnation et de la Résurrection; la conjonction croissante du Monde et de Dieu, jusqu'à l'«ultra-humain» (qui désigne la communion d'amour à laquelle toute l'humanité aspire) dont le foyer cosmique personnalisant et unifiant est appelé le «Point Oméga». - M.-G. Lemaire
Ensuite, le père Martelet reprend la difficulté que posa théologiquement l'affirmation teilhardienne d'une mort qui soit inhérente à la nature comme l'expression de la finitude en devenir, au lieu d'être d'emblée une conséquence du péché. Il n'a cependant pas nié que dans le cas de l'être humain la marque de l'évolution naturelle est redoublée par la finitude de sa liberté, en posant dès lors la question du péché qui est «la mort par excellence». Et c'est à la lumière du Christ qui est «Tout ou Rien» que la mort, et plus généralement le phénomène de l'évolution reçoivent leur sens mystique; il s'agit d'un phénomène de christification, à comprendre comme une extension à tout l'univers des conséquences de l'Incarnation et de la Résurrection; la conjonction croissante du Monde et de Dieu, jusqu'à l'«ultra-humain» (qui désigne la communion d'amour à laquelle toute l'humanité aspire) dont le foyer cosmique personnalisant et unifiant est appelé le «Point Oméga». - M.-G. Lemaire