P.C. a obéi à une logique similaire. Il s'attarde assez longuement sur la préparation du concile et ses péripéties, sans accorder une fort grande place au contenu proprement dit. Certes celui-ci fut relativement limité. Il n'en posa pas moins des jalons primordiaux dans la vie de l'Église, que ce soit par la constitution Dei Filius qui abordait à sa manière l'opposition «Église-monde moderne», ou par Pastor Æternus qui, bien que ne devant être qu'une partie de sa réflexion sur l'Église, traita d'une question majeure de la vie du catholicisme, tant en lui-même que dans ce qui a trait à l'oecuménisme, et qu'il n'est jamais inutile de bien comprendre si l'on veut aborder sereinement les questions soulevées de nos jours autour du rôle de l'évêque de Rome.
Si A.T. ne donne que peu de documents (8) en fin de son volume, P.C. en rassemble 50. Malheureusement, l'éditeur semble toujours aussi rebelle à joindre des index à ces ouvrages qui, même de dimensions restreintes, gagneraient à en être munis. - B.J.