Je suis persuadé que, dans une Église synodale, même l’exercice du primat pétrinien pourra recevoir une plus grande lumière. Le Pape ne se trouve pas, tout seul, au-dessus de l’Église, mais en elle comme un baptisé parmi les baptisés et dans le collège épiscopal comme évêque parmi les évêques, appelé en même temps – comme Successeur de l’apôtre Pierre – à guider l’Église de Rome qui préside dans l’amour toutes les Églises. Je rappelle la nécessité et l’urgence de penser à une conversion de la papauté1.
Pape, primat, successeur de Pierre, évêque de Rome… Dans les mots qu’il emploie ci-dessus, le pape François convoque de nombreux termes pour désigner son ministère. Chacun renvoie à une approche théologique singulière où la figure du premier des apôtres tient une place variable. La récente théologie occidentale sur la primauté, dans un…