La tradition théologique a proposé un double niveau de moralité: la loi pour tous, la perfection pour le petit nombre, parallèle à la distinction entre théologie morale et théologie spirituelle. On refuse aujourd'hui ce clivage. L'article cherche le noeud de cette question dans le rapport entre moment moral et moment religieux de la vie chrétienne, dont les oeuvres assument la figure d'un culte spirituel lié à la foi en un Dieu qui oeuvre le premier.