Avec son aggiornamento le Concile Vatican II a permis une présence
différente des femmes dans l'Église et dans le milieu de la
théologie. Plus «visible», leur présence est certainement un «don».
C'est cet aspect qui a retenu l'attention d'un colloque à Rome,
dans le cadre de la Faculté Pontificale Théologique Marianum, dont
les conférences sont ici publiées. La première partie du volume
reprend les quatre Constitutions conciliaires, chacune étant lue et
présentée par deux voix: celle d'un théologien et celle d'une
théologienne. En effet, l'homme et la femme ont chacun leurs
manières de «faire théologie». La femme a recours à des symboles et
à un langage différents, son rôle dans la vie et dans l'Église
n'étant pas identique à celui de l'homme. La formulation
théologique est toujours marquée en quelque sorte par
l'anthropologie propre à chacun des deux sexes. Le lecteur
retrouvera tous ces accents particuliers et traits complémentaires
dans les contributions de Pietro Sorci et de Valeria Trapani pour
Sacrosanctum Concilium; de Donatella Scaiola et de Mons.
Rino Fisichella pour Dei Verbum; de Serena Noceti et de
Mons. Francesco Lambiasi pour Lumen Gentium; de Antonio
Autiero et de Carmen Aparicio Valls pour Gaudium et
spes.
La deuxième partie offre quatre contributions à partir d'autres
documents du Concile, avec trois voix féminines (M. Cristina
Carnicella, Sandra Mazzolini, Marinella Perroni) et une masculine
(Carmelo Dotolo). L'introduction et la conclusion sont écrites par
deux théologiens (Silvano Maggiani et Crispino Valenziano).
L'équilibre homme-femme est parfait. - E. Barucco ocd