Frente al postulado de la bondad de un humanismo independiente de Dios, que se manifiesta como el advenimiento de una antropología secularizada, intramundana y, en definitiva, atea, Henri de Lubac se pregunta: ¿el hombre está hecho para Dios o no, y esto cambia la manera de entender el sentido de la vida humana? Para él, sin ninguna vacilación, aquello a lo que Dios nos llama revela quiénes somos. Todo hombre está llamado a la comunión con Dios.
Les défis théologiques et pastoraux sont d’une telle ampleur aujourd’hui qu’au premier abord on pourrait se demander quelle actualité il peut rester à une question théologique du siècle dernier, et en ce qui concerne la position du P. de Lubac autour du « surnaturel1 ». Les querelles chicanières qu’ont suscitées les écrits dans lesquels il relativisait la théologie de la nature pure paraissent en effet d’un autre temps. Cependant, la question du surnaturel telle qu’elle a été traitée par le jésuite lyonnais concerne une question cruciale entre toutes : celle de notre relation à Dieu ; de l’articulation entre nature et grâce, de notre destinée surnaturelle.
À travers une enquête historique autour du mot « surnaturel », depuis l’Écriture sainte, les pères de l’Église et toute la tradition, Henri de Lubac remarque une continuité jusqu’à…