Cette relecture de Donum vitae à la lumière de Humanae vitae montre la continuité de l'enseignement magistériel. Son développement aussi: car la doctrine personnaliste de l'amour conjugal exposée dans Gaudium et spes a été étendue à la procréation et à l'éducation de l'enfant par Familiaris consortio. Donum vitae évalue moralement les fécondations artificielles à la lumière du principe qui conduisait Humanae vitae à considérer comme «intrinsèquement déshonnête» la contraception, même par voie orale. De plus Donum vitae, s'appuyant sur Familiaris consortio et la catéchèse de Jean-Paul II, montre le fondement de ces déterminations morales dans la nature et la dignité personnelles de l'embryon humain et de sa procréation.