Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !

Avant même d’être ouvert, le livre d’Yves Simoens laisse pressentir l’ampleur du trajet qu’il va parcourir et partager à son lecteur. Son titre : « Homme et femme » désigne le tout de ce qui fait l’humain. Puis, « De la Genèse à l’Apocalypse », le tout de la révélation biblique, telle que l’appréhende un chrétien. D’entrée de jeu, il pointe donc une plénitude. Disons plus précisément qu’il suggère que son objet aura rapport à la plénitude qui se forme au point de rencontre de l’anthropologique et du théologique, quand est reconnue la manière dont révélation de Dieu et révélation de l’homme s’impliquent mutuellement, sachant que, ainsi que le rappelait Paul vi dans le discours de clôture du concile Vatican ii, « pour connaître l’homme, l’homme vrai, l’homme tout entier, il faut connaître Dieu ». Certes, « mais pour connaître Dieu, il faut aussi connaître l’homme ». Professeur au Centre Sèvres et à l’Institut biblique pontifical de Rome, familier de saint Jean, l’auteur livre en ces pages le fruit d’une longue et passionnée fréquentation des Écritures, commandée par une attention particulière à la lettre du texte et résolument sensible à ses enjeux anthropologiques. Partant de la Genèse, où le couple humain est créé comme « image et ressemblance de Dieu », il parcourt à grandes enjambées les lieux bibliques privilégiés où se révèle le projet anthropologique de Dieu. À l’aide d’une traduction précise et d’une fine structuration des passages choisis, il revisite ainsi successivement la création et l’histoire patriarcale, la révélation portée par la Sagesse, le message prophétique à travers le procès d’Alliance tel qu’il s’explicite dans la vie et la prédication d’Osée, ou encore le Cantique des Cantiques. Sur ce fond d’Ancien Testament, il rappelle enfin l’annonce à Marie, puis les épousailles de l’Agneau sous l’horizon de la nouvelle Jérusalem.

Au terme de cette ample méditation transversale, on conçoit que le lecteur sorte de sa lecture avec le « cœur dilaté » dont parle saint Benoît en finale du prologue de sa Règle, quand il évoque les fruits de la sequela Christi. La vérité est que si ce livre est profondément bienfaisant et dilatant, c’est qu’il résonne des biens de ce que les Écritures bibliques désignent du nom de « sagesse ». Celle-ci est en effet le lieu privilégié de l’interrogation et de l’enquête d’Y. Simoens, mais plus encore le principe herméneutique de la lecture mutuelle qui est proposée ici de la relation anthropologique homme-femme et de la révélation mystique de Dieu.

Rappelons que le mot de « sagesse » et la réalité qui prend corps sous ce vocable renvoient à un registre bien spécifique de la tradition biblique. On sait, en effet, que les Écritures enseignent à travers ce qui advient à Israël dans la singularité que constitue l’élection. Singularité exemplaire, certes, où se dévoilent les problèmes de la condition humaine entière, mais qui épaissit d’abord la différence entre le peuple choisi et les nations. Or, les mêmes Écritures enseignent aussi sur un autre mode, là où Israël est au contact immédiat de ce qui se vit en tout lieu et en tout temps, à hauteur des questions de la condition humaine partagées avec tous, même si elles sont modulées par la diversité des enracinements culturels. C’est sur ce sol commun qu’a levé en Israël un savoir qui a progressivement débordé celui des nations. Touchée par la révélation biblique, la sagesse a été révélée à Israël dans le mystère de sa proximité avec Dieu, identifiée à l’intelligibilité la plus secrète du monde et des pensées divines. Et cela, avant d’être dévoilée, plus loin encore — au-delà même de ce que l’Ancien Testament en avait déjà perçu — dans le Christ, que Paul nomme « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1,24), en qui se joignent le plus humain et le plus divin. Dans ces conditions, on conçoit qu’en s’amarrant à la Sagesse, le livre d’Y. Simoens, si savant et exigeant soit-il, se retrouve comme naturellement relié aux débats anthropologiques et sociétaux les plus actuels. La différence des sexes, les aléas et les bonheurs de la rencontre de l’autre, l’expérience du désir, le rêve, si souvent déçu mais incongédiable, de l’unité des cœurs dans l’union des corps, tout cela, qui intéresse la sagesse au sens commun du terme comme en son sens biblique, se trouve en cause dans les pages de ce livre. Simultanément, c’est tout cela aussi qui est reconduit ici à sa source. On y apprend à reconnaître comment ces réalités plongent leurs racines dans l’être même de Dieu, comment elles trouvent leur justesse dans cette remise en perspective, et comment elles ont pour enjeu final l’accès au mystère de l’identité de Dieu. Ce faisant aussi, ces pages vérifient une vérité ancienne que nous retrouvons heureusement aujourd’hui : l’Écriture grandit sous la lecture que l’on fait d’elle. Ainsi le texte biblique exposé aux questions de la conjoncture présente — et que l’on sait parfois très offensives et déstabilisantes — se met-il soudain à dire plus que ce que l’on en avait lu jusqu’alors. Et tout spécialement à propos de « homme-femme », cette relation qui fut vécue pendant des siècles, dans nos sociétés chrétiennes, à partir de représentations issues de la Bible sans être véritablement interrogées, et encore moins problématisées, jusqu’à une date récente.

Pour expérimenter ces pensées, il peut être judicieux d’ouvrir le livre, non à son début, mais en son centre ou quasi centre, là où Y. Simoens fixe sa lecture sur les premiers chapitres des Proverbes qui culminent sur la prosopopée de la Sagesse (Pr 8). En ce texte post-exilique, le mystère de la Sagesse se creuse comme jamais, en même temps que son identité est questionnée avec une insistance croissante. Ainsi, la Sagesse personnifiée est présentée hélant le passant, exhortant aux portes de la cité, désignant à qui lui prête attention les voies de la vie bonne, de l’instruction et de la connaissance : « Qui me trouve, trouve la vie » (Pr 8,35). Elle s’identifie comme « acquise »/« faite sienne par Dieu », « au principe de sa voie » (Pr 8,22), et encore se désigne du terme énigmatique de amon, architecte, ou ammoun, enfant, petite fille chérie (Pr 8,30)… Le sens du mot est difficile à stabiliser, mais l’énigme fait partie du message. Immanente à la création, garante de son ordre, elle ne se confond pas avec le monde. Associée à Dieu, issue de Dieu, elle ne se confond pas avec lui. Elle est aussi médiatrice entre Dieu et l’humanité. Mais en tout cela, c’est sa féminité qui s’impose à la reconnaissance. Ou qui devrait s’imposer, car l’exégèse se montre souvent peu sensible à ce trait, l’interprétant a minima à l’aide de considérations comparatistes ou sociologiques. Pourtant, cette féminité s’affiche et se décline explicitement. Au-delà du fait que hochmah en hébreu, sophia en grec, sapientia en latin sont des mots féminins — une particularité lexicale qui pourrait être tenue pour un hasard — la sagesse se qualifie par des activités à connotation féminine. Elle est en souci de l’autre, remplie de sollicitude, ardemment désireuse de guider les humains sur un chemin qui les fasse vivre. Elle est montrée en maîtresse de maison, convoquant au festin de Pr 9 qui anticipe le festin messianique de la tradition apocalyptique. Elle fait savoir : « J’aime qui m’aime » (Pr 8,17), promettant à ceux qui se feront ses amants de trouver en elle leurs délices. De surcroît, cette féminité est en affinité attendue avec la création. Si, en effet, elle est coextensive au monde, son temps déborde celui du monde. Enfantée avant le monde, « quand les abîmes n’étaient pas, quand n’étaient pas les sources chargées d’eaux, ni les montagnes, ni les collines », elle peut se décrire présente à la création, trouvant ses délices à jouer « avec les enfants des hommes » (Pr 8,22-31). Le texte biblique se garde bien de dire plus, d’une manière qui ramènerait aux schémas de création associant à un dieu masculin une parèdre féminine. Mais il introduit dans l’origine — qui est aussi une manière de désigner le terme que l’apocalyptique s’efforcera de scruter — la présence d’un mystère de féminité. Celui-ci attira en son temps le père Teilhard de Chardin, quand il relayait audacieusement le discours de la Sagesse de Pr 8 :

Je suis apparue dès l’origine du Monde (….). Dieu m’a répandue dans le Multiple initial comme force de condensation et de concentration. C’est moi la face conjonctive des êtres, — moi, le parfum qui les fait accourir et les entraîne, librement, passionnément, sur le chemin de leur unification. Par moi tout se meut et se coordonne1.

Ainsi le texte porte-t-il mystérieusement l’affirmation que, en Dieu, est présente une réalité qui a besoin de se dire au féminin. Et cela au sein même d’une révélation biblique foncièrement en alerte contre la sexualisation du divin, dont on sait qu’elle est spécialité des païens, exercice favori des religions ambiantes. Autrement dit, si le Dieu transcendant, dont le nom est barré, transcende les deux genres, masculin et féminin (HF, p. 128), il le fait en les assumant mystérieusement l’un et l’autre. Avec pour effet décisif de fonder en Dieu même la relation de l’homme et de la femme, de lui donner la grâce d’un mystère qui est en écho du mystère même de Dieu. On ne s’étonnera donc pas que, dans les premiers chapitres de la Genèse, la différence des sexes soit un enjeu central de la création biblique, en son surgissement le plus originel, et non en un temps second comme cela a pu s’argumenter à l’occasion2. Alertée par l’existence en Dieu — oserait-on dire — d’un jeu subtil de masculinité et de féminité, la lecture découvre qu’il y a une nécessité à la réalité d’une humanité articulée par la différence des sexes de façon concomitante à son apparition. Si la création est le geste de l’Un reconnu « Créateur à densité trinitaire », selon l’expression d’Y. Simoens, alors une humanité « à son image » se doit d’exister comme fondamentalement relationnelle, une à partir de deux, deux ordonnés à l’un. Autrement dit, le Dieu communion qui se suscite un vis-à-vis à son image est « naturellement » créateur de communion. Les Écritures évoquent donc une différenciation fondée dans le projet même de Dieu. Par où l’on voit aussi se former la proposition d’une nouvelle compréhension de l’imago Dei, si continûment interrogée au long de la tradition chrétienne. Et cette fois interprétée au plus près de la densité existentielle qui caractérise la révélation dans les Écritures bibliques. Et donc de la vérité charnelle et vivante de l’humanité en son identité fondamentale, archétypique. Vérité d’un « être avec », « être pour », apte à l’alliance dans l’acte même de sa création, qui s’explicite corporellement dans l’homme et la femme dont parle Gn 1,27. Loin de toute abstraction, par conséquent. Toutes choses que confirme à sa manière le second texte de création au jardin d’Éden, « jardin de la sagesse » comme le désignait Paul Beauchamp. Contentons-nous ici de relever la belle justification que donne Y. Simoens du redoublement déconcertant du récit biblique d’origine : dès lors que l’on reconnaît la création comme surgissement d’une « simplicité complexe » (HF, p. 58) dans la réalité d’une humanité qui conjoint l’un et le duel, il y a bien convenance, et convenance forte, à ce que le récit de cette création se dise deux fois ! À quoi on ajoutera le salubre enseignement porté ainsi sur les vertus du pluriel, et dont le texte biblique a garde de se priver, pour contrecarrer les simplifications hâtives d’une anthropologie tirée de l’Écriture sainte…

Dès lors, on comprend aussi que vient se concentrer dans la relation homme-femme le plus essentiel, non seulement de la relation à l’autre, mais de la relation à Dieu, que les Écritures argumenteront ensuite à travers le déploiement de la dramatique de l’alliance. De nouveau, bien des raisons justifiaient que la révélation du Dieu d’Israël se tienne à distance de cette référence si profondément marquée de défigurations dans l’expérience des humains. Pourtant c’est bien comme époux d’un peuple-épouse que Dieu se révèle au fil d’une histoire tourmentée, passionnée, jalonnée de crises, de chutes et de relèvements. Une histoire que la littérature prophétique va précisément conduire jusqu’au dévoilement de son ressort essentiel et éternel : l’amour dont Dieu aime le monde et qu’il révèle d’abord dans son lien avec Israël. Par là même est également mise en lumière la nécessité scripturaire d’un texte tel que le Cantique des Cantiques, qui aura beaucoup retenu naguère l’attention d’Y. Simoens3. Et là aussi, par-delà une surprise plus d’une fois déclarée en présence de ce petit livre vibrant de passion humaine et qui ne s’accorde pas complètement avec une certaine idée de la révélation biblique. Mais, comme souvent, les difficultés ou les provocations du texte signalent des points de jaillissement du message le plus essentiel. De fait, dans ses mots s’exprime, à la pointe de l’alliance accomplie, la plénitude de la réalité à laquelle donnera accès le Nouveau Testament, sur le double versant de la relation mystique et de la relation anthropologique. Le banquet auquel convie le Bien-aimé du Cantique (Ct 5,1) en écho à la table que dresse la Sagesse, fait allusion prophétiquement au banquet eucharistique qui reçoit ainsi, d’avance, sa signification nuptiale.

Revenant au parcours de l’ouvrage d’Y. Simoens, mentionnons les trois derniers chapitres où s’illustre de façon décisive le tressage du masculin et du féminin précisément dans le Nouveau Testament. Le propos du livre n’est évidemment pas ici celui d’un inventaire exhaustif. Il est bien plutôt de rendre sensible la richesse des figures à interroger sous ce rapport. D’abord dans l’Évangile de Luc, évangile de l’Esprit et évangile des femmes, qui manifeste cet entrelacement dès son ouverture, lorsque le mystère de l’Incarnation prend corps dans la vie de couples — Zacharie et Élisabeth, Joseph et Marie — qui accueillent l’événement de grâce qui conjoint la volonté du Père et l’obéissance du Fils dans l’Esprit, « dimension féminine de la relation du Père et du Fils » (HF, p. 176). L’Évangile de Jean, ensuite, est témoin exemplaire de la nuptialité que portent les gestes et les paroles de Jésus, depuis Cana, jusqu’à la Croix, où Marie est engendrée à son identité d’Épouse et de Mère, où l’Église naît du Christ en accomplissant la figure de la naissance de la femme du récit de Gn 2. Enfin, l’Apocalypse de Jean témoigne de ce que, bien loin que la constellation de sens formée autour de la différence masculin-féminin s’épuise en ce qui se nomme « accomplissement des Écritures », elle se retrouve condensée à l’extrême lorsque sont désignées « les noces de l’Agneau ». Aussi le dernier livre des Écritures donne-t-il voix à une Église-épouse qui, comme la Bien-aimée du Cantique, lance l’appel ardent du Maranatha : « Viens Seigneur Jésus ». De façon étonnante, il apparaît donc que l’eschaton — au sein duquel on n’épousera ni ne sera épousé à la manière de ce temps encore marqué par la mort — n’est pas évoqué comme neutralisant la différence que désignent le masculin et le féminin ! En ce que les Écritures annoncent comme « ciel nouveau » et « terre nouvelle », le duel semble bien subsister… Mais pourrait-il disparaître sans que toute l’économie de la révélation soit mise en question ?

Ajoutons deux brèves remarques à titre conclusif. D’abord pour souligner combien le regard total qui est déployé en ces pages est tout le contraire d’une totalisation close, qui immobiliserait sur des propositions anthropologiques essentialistes et immuables qui n’auraient d’autre avenir que leur répétition. Il apparaît au contraire que la parole biblique comporte en la matière des ouvertures qui, de façon remarquable, offrent des résonances inattendues avec des problématiques contemporaines. Les Écritures ne sont donc pas une réserve d’arguments à convoquer thèse contre thèse dans nos débats anthropologiques. Elles se découvrent bien plutôt, et de façon bien plus féconde, comme un lieu de dialogue possible, d’affinement critique de ce qui se pense et se vit aujourd’hui dans nos sociétés. Seconde remarque, concernant cette fois le ton résolument irénique qui marque d’un bout à l’autre cet ouvrage. Certes, le chapitre 3 de la Genèse n’est pas esquivé. Mais la réalité de l’inimitié, de la violence, des perversions de la relation homme-femme occupe ici une place très discrète. Alors même qu’elle s’étale en permanence dans le récit biblique, à l’instar de ce qui advient dans la vie… Le lecteur peut dans un premier temps s’en étonner, voire en être gêné. Du moins jusqu’à ce qu’il perçoive combien il est finalement essentiel — essentiellement bienfaisant — qu’une lecture chrétienne des Écritures arrache à la fascination du mal, conteste sa prétention d’être vérité ultime. Sans être indifférent à la tragédie du mal, Y. Simoens, lecteur des deux Testaments, revient ainsi sur la bonté intrinsèque de la création avec une insistance qui suggère qu’il y a là un enjeu de combat spirituel. La vie est première, répète-t-il, et non la mort. La douceur est première, et non la violence. De sorte que vie et douceur seront aussi dernières, aux dires des Écritures. « Le “bon” demeure la référence inentamable, écrit Y. Simoens. Dieu se préoccupe toujours plus du “bon” que du “mauvais” » (p. 68), et encore : « Le mal demeure à jamais second. La sagesse de Dieu consistera toujours à trouver la médiation qui redonne la vie » (p. 93). Et cela vaut éminemment du face à face de l’homme et de la femme, à l’encontre de ce que voudrait accréditer une immémoriale tradition de méfiance qui se réclame du chapitre 3 de la Genèse constitué de façon fallacieuse en parole d’origine. À l’inverse, l’exégète constate : « Le texte ne culpabilise ni l’homme ni la femme. Il dénonce en dehors d’eux, même si elles passent par eux, les manigances d’un mal qui les dépasse ». D’où sa consigne : « Ne pas lire en clé de châtiment » ! On est ainsi au rebours de la logique de celui que les Écritures désignent comme l’Accusateur et qui trouve beaucoup de relais dans le monde contemporain si fortement tenté par le nihilisme. Y. Simoens — qui, dans une note de son livre, fait précisément référence à cette tentation mortifère à travers la mention des Bienveillantes de Jonathan Littell — pense et écrit en résistance, contre un pessimisme sceptique et désespéré. Une résistance qui, faut-il le préciser, est bien autre chose qu’un simple parti pris d’optimisme, puisque ce qui est en jeu ici n’est autre que le risque de la foi, qui fait crédit à la générosité sans limite qui s’apprend, à la lecture des Écritures, en particulier auprès de la Sagesse.

Notes de bas de page

  • * Y. Simoens, Homme et Femme. De la Genèse à l’Apocalypse. Textes, interprétations (cité désormais HF), Paris, éd. Facultés jésuites de Paris, 2014, 16×25, 244 p., 25 €. ISBN 978-2-84847-055-9.

  • 1 H. de Lubac, « L’éternel féminin ». Précédé du texte de Teilhard de Chardin, Paris, Aubier, 1983, p. 12.

  • 2 Voir par exemple, Grégoire de Nysse qui, dans le De hominis opificio (16-22), évoque une première création où l’humanité est faite à l’image de Dieu, puis une seconde où intervient la différence sexuelle, hors référence à Dieu, en lien avec l’histoire de la chute.

  • 3 Y. Simoens, Le Cantique des cantiques, livre de la plénitude. Une lecture anthropologique et théologique, Études bibliques 167, Paris, Médiasèvres, 2012.

newsletter


the review


La NRT est une revue trimestrielle publiée par un groupe de professeurs de théologie, sous la responsabilité de la Compagnie de Jésus à Bruxelles.

contact


Nouvelle revue théologique
Boulevard Saint-Michel, 24
1040 Bruxelles, Belgique
Tél. +32 (0)2 739 34 80