Quand le Père Albert Chapelle intervint, en juin 2001, dans la dernière séance du séminaire sur les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola donné à l’institut d’études théologiques à Bruxelles, il scellait en quelque sorte cette mare magnum des commentaires qu’il avait consacrés, durant des décennies, au petit livret ignatien, dont il avait par ailleurs largement transmis la pratique littérale, dans des retraites de trente jours individuellement guidées.
Parmi d’autres, une étude de P. Gervais1 rend compte de la cohérence désormais établie des quatre « semaines » ignatiennes avec les quatre sens de l’écriture, mais également, de leur homologie avec la biographie intellectuelle du Père a. Chapelle lui-même, à savoir sa traversée (heuristique) de Fessard (pour la deuxième semaine), ensuite d’Heidegger (pour la première) et d’Hegel…