Traduit du néerlandais par deux Dominicains, cette méditation du
Notre Père se distingue de tant d'autres par la simplicité de son
style et la profondeur de ses intuitions. Les trois premières
invocations parlent ainsi «de ce que Dieu attend de nous»; la
deuxième partie «en vient à ce que nous attendons». On découvre dès
le début que Dieu a un sein maternel; la première appellation «qui
es aux cieux» donne déjà lieu à un commentaire ensoleillé; la
première «demande» (notre pain) rappelle que dans l'Eucharistie
«nous touchons le corps du Seigneur et il touche le nôtre»; mais
c'est l'ensemble de l'oraison dominicale qui ouvre sur des visions
nouvelles, récapitulées de «paroles» en «paroles» dans de courtes
prières: «Tu es venu près de nous en Jésus ton Fils, homme pour
être aimé, Dieu pour être cru…». Il y a des pasteurs qui sont plus
que des pasteurs - N. Hausman scm