Contrairement à l'opinion courante qui parle d'incroyance généralisée, l'A. affirme que nous sommes tous des croyants secrets. Sociologue, il révèle les grands traits de croyances souvent inconscientes basées sur des expériences personnelles proches du religieux, mais il y découvre une recherche païenne et finalement vaine de divin et de perfection humaine. Il va prendre ses exemples dans la psychanalyse, les films, la culture, la philosophie et il invite à retourner à l'idée chrétienne trop négligée que la foi porte sur l'imperfection. Il montre que le Christ nous a ouvert la route pour la rédemption et offre à chacun cette possibilité, c'est-à-dire d'affirmer notre liberté et la responsabilité de nous sauver par le «saut dans la foi», en assumant notre vie pour la vivre comme le Christ. Comme Jésus dans sa passion, c'est souvent par notre abandon au Père que nous pouvons le mieux nous identifier à la personne du Fils de Dieu, car notre liberté consiste alors à accepter une décision que nous n'avons pas prise de nous-mêmes. Dans les questions de morale et de religion, il faut également accepter parfois des solutions imparfaites, laissant un écart entre les deux domaines, car on ne peut tout organiser et contrôler. - J. Debrun.
Contrairement à l'opinion courante qui parle d'incroyance généralisée, l'A. affirme que nous sommes tous des croyants secrets. Sociologue, il révèle les grands traits de croyances souvent inconscientes basées sur des expériences personnelles proches du religieux, mais il y découvre une recherche païenne et finalement vaine de divin et de perfection humaine. Il va prendre ses exemples dans la psychanalyse, les films, la culture, la philosophie et il invite à retourner à l'idée chrétienne trop négligée que la foi porte sur l'imperfection. Il montre que le Christ nous a ouvert la route pour la rédemption et offre à chacun cette possibilité, c'est-à-dire d'affirmer notre liberté et la responsabilité de nous sauver par le «saut dans la foi», en assumant notre vie pour la vivre comme le Christ. Comme Jésus dans sa passion, c'est souvent par notre abandon au Père que nous pouvons le mieux nous identifier à la personne du Fils de Dieu, car notre liberté consiste alors à accepter une décision que nous n'avons pas prise de nous-mêmes. Dans les questions de morale et de religion, il faut également accepter parfois des solutions imparfaites, laissant un écart entre les deux domaines, car on ne peut tout organiser et contrôler. - J. Debrun.