Scripta saeculi VII vitam Maximi confessoris illustrantia. Una cum latina interpretatione Anastasii bibliothecarii iuxta posita, éd. P. Allen & B. Neil
Col.Historia del pensamiento - reviewer : Leclair
1) La Relatio motionis, écrite par un disciple de Maxime, raconte son premier procès et son premier exil en 655. 2) La Disputatio inter Maximum et Theodosium Caesariae Bithyniae rédigée elle aussi par un disciple se place en 656, ce Théodose étant un évêque monothélite. 3) La Lettre de Maxime à son disciple Anastase (658) relate une discussion avec le Patriarche de Constantinople. 4) La Lettre du moine Anastase aux moines de Cagliari (658) demande l'aide des moines et les encourage à la résistance. 5) La Lettre d'Anastase l'Apocrisaire à Théodose de Gangra (665), dont la traduction latine complète les lacunes du grec, narre le deuxième exil de Maxime près du Caucase et réclame les Actes du synode du Latran. 6) L'Hypomnestion (Commémoraison) de 668 rapporte le martyre de toutes les victimes du monothélisme et fut rédigé par Théodore Spudaeus. 7) Contre les Constantinopolitains est une lettre d'invectives contre le parti monothélite impérial et fut rédigée par un anonyme.
Presque tous les mss grecs proviennent de l'Italie du Sud et datent du XIIIème s. Quant au ms de la traduction latine par Anastase le Bibliothécaire, il date de 825 et précède donc les mss grecs existants. Cette traduction aide à corriger le grec et demeure le seul témoin du quatrième document, la Lettre du moine Anastase aux moines de Cagliari. Cet Anastase le Bibliothécaire est un personnage haut en couleur, partisan des empereurs francs, cardinal, abbé, deux fois excommunié, autoproclamé Pape pendant trois jours et finalement bibliothécaire de la Sainte Église. Il traduisit de nombreuses oeuvres grecques en se contentant d'une traduction littérale là où il ne comprenait pas le sens. - G. Leclair.