L'Ancien Testament n'indique pas que Dieu aurait, pour sa part, renoncé à l'alliance dont Il a pris l'initiative en faveur du peuple qu'Il s'est choisi. Au contraire, une Nouvelle Alliance y est annoncée comme le pardon des péchés, rendant possible l'accomplissement de la première alliance. Par l'élection, le Dieu d'Israël se révèle comme le Dieu qui se risque dans l'histoire des hommes, tout en maintenant Sa fidélité à Sa parole. En cela, les Apôtres ont reconnu la mort et la résurrection de jésus comme le sceau de la Nouvelle Alliance, par le pardon des péchés. Atteignant les Gentils, la prédication apostolique a dû les prendre en compte, tels quels: concernés par le salut offert à toute l'humanité, et pourtant non inclus dans l'alliance du Sinaï. La vocation spécifique et l'élection du peuple juif n'en sont pas pour autant annulées.