Il y a des situations pastorales dans lesquelles la prise de décision pour le clergé ou leurs collaborateurs sont source de conflits et de souffrance. Le management nous offre des outils qui apparaissent pour une aide afin d’articuler accomplissement et discernement au service d’une théologie pastorale. La démarche Fidelia initiée dans le diocèse de Montpellier se propose comme un instrument au service des décideurs pastoraux à travers la relecture des pratiques.
Le récent synode sur la synodalité nous a poussés à relire les manières de prendre des décisions dans nos communautés ecclésiales, comme le souligne spécialement le Document final (§ 85-95). Dans ce contexte, je voudrais ici simplement rendre compte d’une expérience et d’une réflexion dans la manière de faire progresser la qualité de la prise de décision dans le contexte pastoral. Pour cette raison, il sera question aussi de ce qu’on appelle le management. Cela mérite un avertissement, car le recours au management dans la vie de l’Église peut souffrir rapidement d’interprétation négative. Je commence donc par définir ce que j’entends par management : reconnaître la valeur et les capacités des personnes, favorisant leur développement, ainsi que le bien-être au sein de l’organisation, tout en promouvant des relations respectueuses,…