Édith Stein est morte il y a cinquante ans parmi la multitude des autres victimes juives de la barbarie. Cet article, en évoquant son souvenir à partir d'écrits encore trop peu connus dans les pays de langue française, retrace l'unité d'une vie et d'une pensée. Édith Stein n'a pas plus renié son judaïsme que la phénoménologie en devenant chrétienne et carmélite. Son catholicisme lui a au contraire permis d'en trouver l'accomplissement. En notre époque de profonds bouleversements, cette « grande dame », béatifiée par Jean-Paul II à Cologne en 1987, a encore beaucoup de choses à apprendre à ceux qui aiment la vérité.