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Henri de Lubac, défenseur de Teilhard : un cas de conscience

Marie-Gabrielle Lemaire
Le Phénomène humain et Le Milieu divin ont été publiés après la mort de Teilhard de Chardin (1955), sans l’accord de la Compagnie de Jésus. L’œuvre teilhardienne est alors livrée aux interprétations les plus fallacieuses, dont la plus dangereuse est celle, communiste, de Roger Garaudy. Henri de Lubac propose très tôt un « Bon usage du Milieu divin » bloqué par la censure romaine. Il alerte ses supérieurs avec une persévérance impressionnante quant à la nécessité de rétablir la vérité sur Teilhard. Surmontant tous les obstacles, il obtient gain de cause et publie en 1962 La Pensée religieuse du père Teilhard de Chardin.

Nous ne parlerons pas ici de l’amitié entre les deux jésuites, qui remonte, par l’entremise du père Auguste Valensin, à 1922, ni de la lecture lubacienne de l’œuvre de Teilhard de Chardin, qui a déjà fait l’objet de plusieurs études1. Il s’agit seulement de saisir le mouvement de conscience qui a conduit le p. de Lubac, à travers bien des obstacles, jusqu’à sa première publication au sujet de Teilhard, sachant que cette parution allait ouvrir une longue série de contributions par voie de conférences, articles, ouvrages, éditions de correspondances ; autant de travaux théologiques dans lesquels le p. de Lubac s’est donné sans compter pour défendre la pensée authentique de son confrère et ami.

I Mort de Teilhard de Chardin

À Nice le 12 avril 1955, Henri de Lubac apprend par le journal Nice-Matin la mort de Pierre Teilhard de Chardin, à New…

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