Cet article s'interroge au sujet de la guérison des souvenirs et, plus particulièrement, des blessures reçues dans le sein maternel. Il se demande s'il est possible de rendre compte philosophiquement d'une vie sensorielle et psychique avant la naissance. Il énonce enfin quelques critères d'ordre théologique et pastoral auxquels il serait nécessaire de se conformer, si l'on veut garder une intelligence juste des blessures en question et chercher d'une manière saine à obtenir la grâce de leur guérison.