La théologie et la pratique pastorale n'ont pas suffisamment reconnu les dimensions anthropologiques du sacrement de pénitence et sont donc en partie responsables de la perte de signification et du recul constatés à propos de ce sacrement. Dans cette perspective, l'auteur analyse les termes réconciliation et pénitence, puis s'attache à considérer la conscience de la faute, avec ses ambiguïtés affectives, et la conscience du péché, propre aux religions monothéistes. Il compare la perte de signification du sacrement avec l'impressionnante propagation actuelle des psychothérapies et autres formes de «counseling». Il examine la «confession» des péchés comme acte de parole impliquant une structure temporelle bien typique et un lien réel avec la «pénitence» à accomplir.