Après avoir rappelé l'évolution des relations de l'Église et de l'État au cours de l'histoire, l'article précise la manière dont ces relations sont vécues aujourd'hui selon les principes énoncés par la Déclaration Dignitatis humanae. Dans un État de droit, non confessionnel et pluraliste, l'Église ne revendique aucun privilège mais seulement la liberté d'exercer son ministère moral et spirituel. On souligne aussi la nécessité pour le fidèle d'apporter sa collaboration pour maintenir et renforcer cet État de droit.