Dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium, le pape François a lancé une expression qui nous interpelle : « Ne disons plus que nous sommes “disciples” et “missionnaires”, mais toujours que nous sommes “disciples-missionnaires”1. » Et, de fait, accueillir l’Évangile, c’est l’annoncer. Une « Bonne Nouvelle » ne peut pas être gardée pour soi ; elle doit être proclamée.
Mais comment ?
Jadis nous voyions bien ce qu’était la mission. Mais ces dernières années nous avons dû constater la fin des grandes « missions étrangères » qui étaient alors l’archétype de la mission. Comment comprendre aujourd’hui cet appel à la mission, alors qu’on nous redit qu’il n’est plus seulement une vocation particulière, mais qu’il est adressé à tous les disciples-missionnaires ? Désormais, nous parlons plus volontiers d’une « nouvelle évangélisation ». Un…