La Réconciliation
Chemin d’initiation et de croissance ecclésiales
Isabelle de la GaranderieDe plus en plus de baptêmes d’adultes, et de moins de moins de sacrements de réconciliation ! Une fois initié, le chrétien serait-il laissé à lui-même ? La redécouverte de ce sacrement peut pourtant affermir les néophytes au sein de la communauté chrétienne. Dans un style simple et avec pédagogie, l’auteure montre que la réconciliation contribue à la formation de la conscience ; elle intègre le néophyte dans l’Église une, composée de pécheurs-pardonnés ; elle favorise une Église de disciples. L’ouvrage propose des pistes pastorales concrètes, spécialement en vue de célébrations communautaires.
Interview avec l'auteur
Table des matières
Préface, par Mgr Matthieu Rougé. La porte d’entrée d’une vie théologale durable
Introduction. Faire croître les jeunes pousses
1. Un chemin pour vivre la grâce baptismale
2. L’enjeu de la formation de la conscience
3. Une Église de pécheurs-pardonnés en conversion permanente par l’accueil de la grâce
4. Le sacrement de réconciliation, moyen privilégié pour favoriser une Église de disciples missionnaires
Conclusion. Un chemin de néophytat
Annexe 1. Pour vivre une lectio divina en groupe
Annexe 2. Pour l’examen de conscience personnel : à partir de la parabole du Fils prodigue
Annexe 3. Pour l’examen de conscience personnel : à partir de l’évangile des dix lépreux
Annexe 4. Une possibilité de célébration communautaire
Ouvrages utiles
Extrait de la préface de Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
Isabelle de La Garanderie, vierge consacrée du diocèse de Nanterre, chargée en particulier de l’accompagnement des néophytes, nous propose une réflexion originale et stimulante sur le sacrement de réconciliation. Délaissé par beaucoup, retrouvé avec un certain enthousiasme, notamment par les jeunes, à l’occasion des grands rassemblements, des veillées de miséricorde ou des journées du pardon, ce don de grâce particulièrement précieux est également négligé parfois dans les parcours proposés aux catéchumènes.(...)
Isabelle de La Garanderie ouvre des pistes suggestives pour que néophytes et néo-néophytes puissent goûter le sacrement de réconciliation, en donnant notamment une vraie place à la Parole de Dieu dans la préparation et la célébration sacramentelle du pardon. Les recommandations du rituel dans ce domaine restent parfois, pour ne pas dire souvent, lettre morte. Peut-être que les confesseurs seraient stimulés dans leur écoute des pénitents par la recherche toujours plus attentive du passage des Écritures à proposer en réponse à telle ou telle difficulté exposée, non pas comme un remède immédiat mais comme un lieu de grâce pour éprouver les lumières toujours singulières et agissantes du Seigneur. La question toujours ouverte d’un guide adapté pour un « examen de conscience » vraiment fructueux peut trouver une réponse dans la lectio divina personnelle et communautaire dont Isabelle de La Garanderie donne des exemples moins limitatifs que programmatiques.