Ni musulman ni copte, l'A. était un chrétien libanais; historien de
formation et bibliothécaire du roi Farouk d'Égypte, il entendait
faire oeuvre impartiale. Son étude des relations entre la
population copte et les pouvoirs musulmans est surtout attentive
aux dimensions politique et sociale; elle privilégie
inévitablement, étant donné la documentation disponible, les
cercles proches du pouvoir. Le tableau qui s'en dégage est
complexe: si les tensions et même les persécutions n'ont pas
manqué, si la majorité chrétienne a été lentement érodée, certains
milieux coptes ont toujours joué un rôle important, notamment dans
l'administration et la collecte de l'impôt. Écrite et publiée en
arabe il y a près d'un demi-siècle, cette histoire demeure la
meilleure étude d'ensemble sur la question: la présente traduction
en anglais devrait lui assurer un plus large public. Des notes du
traducteur, clairement indiquées comme telles, signalent des études
plus récentes et aident le lecteur à comprendre certains termes ou
à identifier tel personnage moins connu en Occident. - J. Sch.