L’A., enseignante aux Bernardins, mère de famille, nous parle de la sainteté, librement, engageant sa foi dans la simplicité d’une expression toujours ajustée. Un discernement de l’Esprit de sainteté au long des jours. Ce sont des chroniques hebdomadaires publiées dans le magazine Famille chrétienne qui sont à la source de cet ouvrage, qu’on lit comme un enfant écoute sa maman lire une histoire avant d’aller dormir dans la confiance et la paix. Bénédicte Delelis n’écrit-elle pas que « l’humble service de la maternité est l’office divin du don de soi, la splendide liturgie de l’amour jusqu’au bout » (p. 70). Elle n’oublie pas non plus que la souffrance fait partie de la vie ordinaire et que la sainteté ne peut être vécue en l’ignorant. Au fil des jours, les figures de la sainteté ordinaire ainsi racontées nous rappellent que l’héroïsme n’est pas le volontarisme, mais un abandon. — A.Ms.