«Ego Sum Qui Sum». La Gloria di Dio
C. Arata
De Dieu, aucune proposition ne vaut que celles que lui-même
prononce de lui-même. Le verset de l'Exode qui a guidé de nombreux
philosophes doit être entendu et accueilli dans toute sa rigueur;
le nom de Dieu est littéralement révélateur de son acte: il est en
première personne. À partir de là, l'A., qui fut professeur à
Milan, Macerata, Trieste et Gènes, critique la tradition qui nomme
Dieu par un acte d'être qui est en réalité plus commun que propre,
une «troisième» personne en tout cas. Une semblable entente de Dieu
ne peut être que nihiliste, juge l'A. De là sa proposition d'une
métaphysique «à la première personne». L'ouvrage présente cette
métaphysique, d'abord en elle-même et dans un style difficile à
suivre et souvent paradoxal, puis en reprenant des articles publiés
naguère en discussion essentiellement avec Emanuele Severino (le
principe de non-contradiction et Parménide), Carlo Mazzantini,
Augusto Del Noce, Pietro Faggiotto et Vittorio Mathieu. - P.
Gilbert sj