Après avoir présenté son itinéraire (chap. 1), l'A. offre différentes vignettes cliniques (chap. 2), détaille le déroulement de la session et les outils (chap. 3), puis les différentes théories utilisées (chap. 4).
Deux questions, d'inégale importance. Pourquoi, écrit à deux mains (avec le jésuite Alain Feuvrier), l'ouvrage n'est-il pas cosigné par les deux auteurs ? Surtout, la thérapie est fondée sur un postulat : « On ne peut pas faire disparaître ces blessures [affectives] » (p. 16). Passons le fait que cette affirmation contredit le titre. Dans l'événement traumatique, je distinguerai l'événement qui demeure toujours dans la mémoire et le trauma qui, lui, grâce à certains outils, peut guérir. Or, si Françoise Rougeul mobilise heureusement différents moyens (psychanalyse, approche systémique et théorie contextuelle), elle ne paraît pas prendre en compte d'autres ressources, dont l'efficacité est amplement validée (p. ex., plus de 600 études montrent celle de l'EMDR, Eye Movement Desensitization and Reprocessing, notamment sur les stress post-traumatiques). - P. Ide