I «Lumi» del cristianesimo. Fonti teologiche nell'opera di Giambattista Vico
Antonio SabettaPhilosophie - Recenseur : Bruno Clarot s.j.
Né à Naples, Vico fut profondément marqué par les problèmes philosophiques et scientifiques ainsi que par le bouillonnement d'idées nouvelles du XVIIe s. En 1699, il fut nommé professeur de rhétorique à l'Université et, à ce titre, y prononça plusieurs brillants discours inauguraux jusqu'en 1707. Il y développa quelques-unes de ses grandes idées sur l'éducation, la connaissance, la liberté suite à la lecture de F. Bacon sur La sagesse des anciens tirée de l'anglais, il rédigea un livre équivalent en italien, où il précisa ses idées sur l'épistémologie dans la ligne de Platon. Suivent un livre sur Le Droit universel dans l'esprit de Grotius. Enfin il mit 20 ans à composer son chef-d'oeuvre, La Science nouvelle, synthèse finale de ses idées, paru en 1744, l'année de sa mort.
Sabetta se limite aux deux premières oeuvres Il estime que celles-ci sont plus explicites sur leurs sources et préparent la synthèse finale. Vico part de la révélation chrétienne, de l'homme créé à l'image de Dieu, pécheur, avec une tendance vers l'infini et une connaissance analogue à celle de Dieu. L'homme vient de Dieu et retourne à Dieu. La liberté est un don divin. Augustin et Malebranche sont les sources théologiques principales de Vico, mais on y trouve aussi Nicolas de Cues, Campanella et d'autres. La philosophie de Vico demeure originale, synthèse entre tradition et modernité. Il semblerait que son but ait été de lutter contre le scepticisme engendré par Descartes. Mais Vico fut incompris de son temps dominé par le rationalisme des Lumières. Le XIXe s l'ignora. Il est revenu au XXe s., avec les idéalistes italiens, tels Gentile et Croce,de le redécouvrir. Les États-Unis s'y intéressent tout particulièrement. Remercions A. Sabetta de nous faire connaître ce grand penseur, même si sa thèse apologétique n'est pas totalement probante en négligeant l'oeuvre finale. - B. Clarot sj