Les huit essais abordent le problème sous différents angles. 1- Dans le N.T., le lien entre annonce, foi et baptême ne comporte pas de vision systématique, mais des réflexions au coup par coup (Montagnini). 2- Au cours de l'histoire, qu'a signifié «baptême, sacrement de la foi» et comment la foi provient-elle du baptême? (Canobbio). 3- Quelle fut l'évolution des idées de Luther sur le baptême? (Maffeis). 4- D'après les rites liturgiques, quelles sont les implications du baptême des adultes? (Vezzoli). 5- Pourquoi la confession doit-elle précéder la messe de première communion? (Tononi). 6- Quel rapport entre maturité psychologique et maturité dans la foi est exigé pour la confirmation? (Bresciani). 7- À quel âge peut-on recevoir la confirmation? (Marini). 8- Quels types d'initiation chrétienne sont impliqués dans les catéchismes italiens pour bambins, enfants et jeunes gens? Et proposition des itinéraires utilisés à Brescia (Lombardi).
Chaque année, on attend avec plaisir la parution d'un cahier du séminaire de Brescia, parce qu'on y aborde franchement les problèmes actuels. Cette fois-ci pourtant, on reste sur sa faim, car si l'ouvrage pose bien les problèmes, les réponses semblent manquer d'audace: on accepte les pratiques actuelles jugées peu efficaces, en les justifiant au mieux. Il est assez normal pour des théologiens de défendre des positions très traditionnelles, éprouvées par des siècles, mais pourquoi ne pas avoir confronté les points de vue de quatre d'entre eux à ceux de quatre personnes de terrain partisans de positions nouvelles? Pour affronter une situation inédite, il faut oser des solutions inédites sous peine de faire du surplace. Et surtout, pourquoi oublier l'initiation à la prière, au contact avec Dieu? C'est capital. - B. Clarot, S.J.