Cette récente coll. de vulgarisation biblique, paraissant aux éd. du Cerf, s’enrichit maintenant d’un vol. consacré à l’épître de Jacques, qui compte parmi les écrits du NT les moins connus. Dans les premiers chap., l’A. s’interroge sur l’incertaine identité de « Jacques » – selon lui, Jacques dit le Mineur, « frère du Seigneur » –, sur la datation et les destinataires de l’épître. Même si aucune structure évidente ne se dégage, les indices littéraires ainsi que les thèmes abordés permettent de mettre en avant les traits principaux de l’argumentation de l’épître. Les chapitres suivants de l’ouvrage se consacrent à présenter ces thèmes, en commentant brièvement les passages clés de l’épître : la sagesse, la force du langage, la place des pauvres dans la communauté, l’articulation de la foi et des œuvres (la question du rapport avec la théologie paulinienne est traitée très rapidement, l’A. soutenant l’identité de vues entre Jacques et Paul). Suivent enfin quelques annexes bienvenues : réception et postérité de l’épître, lexique, bibliographie pour approfondir.
Particulièrement attentif à pointer les nombreux échos que l’épître offre à l’AT et au NT, ce commentaire offre une très utile première introduction à l’épître de Jacques, et surtout une invitation pressante à la (re)lire avec profit ! — F. Odinet