Passer par le feu. Les années Christus (1965-1985), intr. Y. Roullière sj
M. BelletThéologie - Recenseur : Etienne Rousseau
Voici donc quelques «éclairs» sur Christ et l'Église (nous citons M. Bellet, et soulignons). Si nous sommes chrétiens, le Christ ne peut être qu'en avant de nous: nous faisons mémoire de l'avenir (127) - Dieu ne donne pas la sécurité: Dieu donne l'Esprit (222) - Ce qui est premier n'est pas le labeur que nous nous imposons, mais le don qui, gratuitement, nous est donné (262) - L'impuissance des chrétiens, c.-à-d. leur démission, la médiocrité de leur foi, la mollesse de leur engagement et de leur prière, la faiblesse de leur pensée (78) - Malheur à celui qui revendique sa liberté comme le droit d'être absent à l'amour qui seul compte (267) - Ôtez l'Église, et la foi se décompose dans les opinions, elle perd la réalité de la communion essentielle à l'évangile de Jésus Christ (238) - La puissance qui n'est pas autre que donner la vie, et s'aimer enfin soi-même, et préférer que tout homme vive (123) - Le fondement est de l'ordre de la relation (87) - Le Christ n'est connu que là où nous sommes (127) - Qui est le Christ, sinon la genèse et surrection de l'homme délivré des malédictions de l'ancien premier homme? (126) - L'Église est le lieu de l'humanité où peuvent cohabiter tous ceux qui désirent sincèrement le Christ (236).
Avec reconnaissance et respect! - Ét. Rousseau