À partir d'une mort annihilant toute vie et dont l'anticipation paralyse par la peur et paraît isoler dans la nuit, s'ouvre un chemin où rechercher les ferments de vie et la lumière. D'abord l'ouverture à la parole avec des personnes aimables, aimées et bienfaisantes : mettre des mots et être écouté sur ce qui se passe. Ensuite être respecté et encouragé dans la recherche faisant sortir des habitudes de vie pour rejoindre ce qui résonne vivant dans la maladie. Enfin commencer à penser à une mort continuant à donner vie et joie autour de soi, en s'émerveillant du moment, en mesurant et vivant la justesse du temps, de l'acte, de la parole. De ce qui est, ni plus ni moins. Ceci, en remerciant qui Dieu qui les autres pour ce qui est reçu.
Psychanalyste de formation, l'A. est bonne observatrice des mouvements intérieurs. Cependant, ce récit ne porte ni le vocabulaire, ni la description liée à cette formation. Des références à des romans et ouvrages de spiritualité liés à la tradition orthodoxe russe et plus largement chrétienne rappellent que ce chemin intérieur ouvre au mystère du plus grand que soi.
Réédition multiple, ce récit personnel aidera celles et ceux qui vivent ou voient vivre des dérives personnelles à l'approche de la mort, ou réfléchissent sur la finitude unique et irremplaçable qui est la nôtre. - A. Evrard s.j.