Après avoir décrit le théocentrisme et le christocentrisme de la
spiritualité bérullienne, qu'il résume en trois mots (adoration,
action, adhérence), l'A., membre de la Communauté des Béatitudes,
tente une justification du voeu de servitude à Jésus et à Marie:
pareil engagement ne fait que confirmer, en tout chrétien, sa
consécration baptismale. À notre «monde postmoderne individualiste»
que rebutent des termes tels que anéantissement, esclavage,
abaissement, abnégation, renoncement, l'A. répond: Dieu est notre
propriétaire, il s'agit pour nous d'accepter de lui appartenir;
notre liberté, tant spirituelle que psychologique, consiste à lui
rester unis et à nous rendre disponibles à son action. L'A. clôt
son opuscule sur de précieux conseils pratiques. - P. Detienne sj