La généralisation de la contraception n'a pas seulement pour conséquence le dépérissement progressif d'une population. En dissociant l'union des époux de la procréation, la contraception tend â faire du corps humain un objet, dont on entend disposer indépendamment de la loi morale. Celle-ci ordonne l'acte conjugal à l'amour mutuel des époux en l'ouvrant à la fécondité et le préserve d'une banalisation déshumanisante. Elle favorise une personnalisation croissante des époux.