L'article souligne la logique des travaux du Synode. L'horizon de la réflexion était théologique sinon théologal: la mission de l'Église messagère de paix et la célébration du sacrement de pénitence. La mission prophétique comporte la dénonciation du mal. Ce mal est une oeuvre collective. Mais il met en cause la responsabilité des personnes; le péché est foncièrement personnel. Et c'est la foi qu'il contredit d'abord. Mais la plupart des péchés ont immédiatement une matière éthique. Il importe de rendre raison de la portée théologale des fautes morales.Dans le monde déchiré, l'Église est «sacrement de réconciliation». On a examiné les moments constitutifs du sacrement de pénitence parole de Dieu en priorité, contrition, aveu, réparation, pardon. Un tel retour à l'essentiel permettra, moyennant des initiatives fidèles à la tradition authentique et adaptées aux aires culturelles, de sortir de la crise qui affecte la pastorale et la fréquentation du sacrement