Dans S. Th., I, q. 3, sur la simplicité divine, Thomas souligne à juste titre la perfection originaire de l'Être subsistant, et suggère par là que la différence ne peut introduire en Dieu aucune tension dialectique. Hegel montre mieux que, pour être la substance vivante, et non l'Un inarticulé, l'Absolu doit être réflexif. Une théologie plus concrète devrait penser la promotion mutuelle de la positivité native de l'Être subsistant et de la cohésion différenciée de l'Esprit absolu.