Avec l’onction d’huile succédant à l’imposition des mains, le sacrement des malades apparaît comme une pratique véritablement corporelle vécue dans la foi1. Pourtant, ce geste traditionnel de l’imposition des mains ne fut pas toujours essentiel au rite de l’onction. En effet, cette action était pratiquée seule à ses débuts ; elle ne fut d’ailleurs vraiment rétablie au côté de l’onction d’huile qu’en 19252. Désormais, ce geste s’intègre pleinement au sein du sacrement des malades, en prenant place avant l’onction proprement dite : le(s) prêtre(s) impose(nt) alors les mains sur la tête du malade en silence. Ce geste renvoie évidemment à l’évangile de Marc (Mc 16,18b), avec en arrière-fond cette même gestuelle opérée par Jésus que nous décrivent régulièrement les évangiles. Pareillement, le texte de saint Jacques insinue – selon les…