Le nouveau Code de droit canonique ne parle ni de charisme ni de mouvement d'Église. Pour l'auteur ce fait dévoile un manque de la part du législateur ecclésiastique et de la science canonique contemporaine dans la réception de l'ecclésiologie conciliaire. Ce manque rend plus difficile, mais aussi plus urgente, l'élaboration d'une justification théologique du droit des associations dans l'Église, qui trouve, selon l'auteur, dans la nature juridique des éléments structurants du «charisme originaire», un point de repère important.