Est-il certain que le mythe soit l'antonyme du logos dont vit la théologie? L'article propose une brève interprétation de contes pour enfants dans lesquels le contenu de la prédication chrétienne se trouve retranscrit dans le langage du conte de fées. Il suggère que la théologie anonyme et la christologie pseudonyme à l'oeuvre dans ces textes détiennent un statut théologique oblique, mais réel. Et il suggère que la «christomythique» élaborée par C.S. Lewis peut répondre à une ou deux apories du programme démythologisateur de Bultmann