La réponse de Dieu à la souffrance humaine ne peut être sa propre souffrance (ce serait, dit l'A., religiously devastating), mais son amour inconditionnellement adaptable. Suivent des considérations sur l'Incarnation, la communication des idiomes (l'Impassible souffre) et sur la souffrance rédemptrice du Christ (l'absence de souffrance du Père face aux souffrances de son Fils rend son amour absolument altruiste).
Un dernier chapitre considère la souffrance humaine dans le Corps mystique du Christ. L'A. y affirme, tout en avouant ne pas bien en saisir le mystère, la souffrance du Ressuscité. Il envisage une éternelle maturation de son amour. A-t-il, comme il en manifeste l'espoir, rencontré les authentiques besoins émotionnels d'un monde blessé qui cherche un Dieu d'amour? Ses lecteurs le suivront-ils lorsqu'il évoque «la discipline de Dieu» dans la perte d'un être cher nous invitant à considérer la précarité de cette vie et la sécurité de la vie éternelle? - P. Detienne, S.J.