Frente a la crisis de los abusos sexuales que atraviesa actualmente la Iglesia, se hace urgente profundizar en la relación entre eclesiología y moral. La reflexión de Bernard Häring es, a este respecto, particularmente estimulante. Desde La Ley de Cristo, Häring se dio a la tarea de poner en evidencia el carácter eclesial de la moral cristiana. Su comprensión de la corresponsabilidad como corresponsabilidad en la salvación da claves para pensar la corresponsabilidad en la Iglesia como inherente a su misión salvífica.
La crise des violences sexuelles, que traverse l’Église, interroge la manière dont est pensé et vécu l’agir moral en son sein. La morale chrétienne serait-elle appelée à s’exercer seulement dans les sphères familiales et sociales ? Le fait d’exercer des responsabilités dans l’Église exempterait-il de vivre sa mission en cohérence avec le message évangélique ? La préservation de l’institution ecclésiale constitue-t-elle un motif pour ne pas faire droit aux principes de la justice sociale ? Linda Hogan rappelait, dans le contexte irlandais, la « portée éthique et ecclésiologique de la crise1 » actuelle. Il y a aujourd’hui une nouvelle urgence à décloisonner dogmatique et morale et à approfondir l’articulation entre ecclésiologie et morale.
Jean-Noël Aletti a souligné comment, chez saint Paul, l’Église est « le lieu privilégié de l’éthique2 …