En la segunda mitad del siglo veinte, el teólogo alemán Friedrich-Wilhelm Marquardt trató de purificar el pensamiento cristiano de su antijudaísmo. Su crítica apunta más específicamente a la tradición protestante a la cual pertenece. Según él, al situar la única y universal mediación de salvación en Jesucristo en el marco conceptual de la confesión de fe personal, esta tradición excluye al pueblo judío, y olvida que es a partir de su singularidad histórica que se despliega la obra universal de la gracia divina.
Le texte révolutionnaire Nostra Ætate 4 du concile Vatican ii rejette résolument la pseudo-théologie de la substitution1 et met en garde contre toute option théologique qui pourrait susciter le mépris ou la haine contre les Juifs. Cependant, plus de cinquante ans plus tard, les implications théologiques d’une telle conversion de la pensée chrétienne n’ont toujours pas été éclaircies complètement. En effet, un paradoxe demeure, apparemment impossible à résoudre. D’une part, comme le rappelle la déclaration publiée en décembre 2015 par la Commission pour les relations religieuses avec le Judaïsme : « La confession de la médiation universelle et donc exclusive du salut par Jésus-Christ est au cœur de la foi chrétienne.2 » Mais d’autre part, au nom de l’alliance éternelle que Dieu a conclue avec son peuple Israël, il faut considérer que les…