La théologie des ministères cherche encore son équilibre entre une perspective plutôt «sacerdotale» et une perspective plutôt «pastorale». N'y a-t-il pas d'abord à interroger ces perspectives elles-mêmes? La pensée occidentale oscille entre le logos de l'un et le logos de l'être. Dans l'hypothèse où la théologie des ministères reste marquée par l'unilatéralité du logos de l'un, que signifie une approche qui nuancerait ce logos de l'un par le logos de l'être? Ne serait-elle pas conduite à développer les intuitions les plus profondes de la Somme théologique de saint Thomas? Bien plus, ne ferait-elle pas droit à la tension qui, depuis le Nouveau Testament, structure toute théologie du ministère?