L'évolution religieuse de Gérard de Nerval (1808-1855) est d'autant plus délicate à établir que cet écrivain, qui a laissé des pages célèbres sur le thème de la faute et du pardon, a connu maints séjours en maison de santé. La présente étude se limite à deux oeuvres majeures de la fin (Pandora, Aurélia); leur établissement critique laisse entrevoir le parcours intérieur, et souvent secret, probablement suivi par un auteur psychiquement fragile.