L’augmentation du nombre de baptisés adultes en France1 et l’afflux de candidats au catéchuménat ne peuvent qu’inciter l’Église à l’action de grâce et à l’espérance, d’autant plus que cet afflux se produit après la crise des abus. C’est avec réalisme et lucidité que l’Église doit relever ce défi qui consiste à les accueillir avec sollicitude, les former avec vigilance, les intégrer et les fidéliser dans la communauté. Sur ces différents points, un vieux traité de catéchèse, le De catechizandis rudibus2 de saint Augustin, peut fournir un soutien en ce qu’il invite à enseigner dans la joie : maints propos d’Augustin ont leur résonance dans le Magistère actuel et spécifiquement dans l’appel à la joie du pape François récemment réitéré lors des Journées mondiales de la Jeunesse de Lisbonne : « la joie est missionnaire3 », a-t-il clamé à…