Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !

Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Mise en perspective par la doctrine monétaire

Maxime Menuet
Cet article expose la scène dite du « paiement de l’impôt à César » (Mt 22,15-21) à travers le prisme de la doctrine monétaire en s’appuyant sur les commentaires de quelques Pères latins. L’interprétation théologique de la scène change radicalement en fonction de la vision de la nature de la monnaie : le denier qui est présenté à Jésus peut être perçu comme une monnaie-marchandise – il est frappé à l’image de l’empereur – ou une monnaie-signe – il est l’étalon de mesure de l’impôt. Les paroles du Christ mettent alors en parallèle deux acquittements : celui d’une dette contractée envers César, à celui d’une dette contractée envers Dieu.

Introduction

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode :

« Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »

Connaissant leur perversité, Jésus dit : « Hypocrites ! Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : « De César. » Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et…

newsletter


la revue


La NRT est une revue trimestrielle publiée par un groupe de professeurs de théologie, sous la responsabilité de la Compagnie de Jésus à Bruxelles.

contact


Nouvelle revue théologique
Boulevard Saint-Michel, 24
1040 Bruxelles, Belgique
Tél. +32 (0)2 739 34 80