Faut-il reprendre à frais nouveaux la question de la formation dans la vie consacrée ? N’a-t-on pas trop parlé de formation, surtout dans la vie religieuse ? Que sert à l’homme ou à la femme d’être formé au début – ce qui veut toujours dire recevoir une forme qui vous réforme –, et de ne plus se régler que sur soi-même ensuite ? On entend beaucoup dire, et c’est par exemple la thèse d’A. Cencini1, que seule la formation permanente importe, que c’est donc sur elle qu’il faut aujourd’hui faire porter tous les efforts. De même en effet que le baptême des petits enfants doit être considéré à partir du baptême des adultes, ainsi, la formation initiale n’est qu’un dérivé, une adaptation, un apprentissage, de la formation qui compte vraiment, celle qui se poursuivra toute la vie. C’est déjà ce que disaient, il y a quelques années, les très…
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