Le nom divin dans le Nouveau Testament
D. FontaineÉcriture Sainte - Recenseur : Jean Radermakers s.j.
Pour prouver sa thèse prétendument lumineuse, l'A. accumule des arguments basés sur une belle connaissance de l'hébreu, de l'araméen et du syriaque, du grec, mais aussi sur des données encyclopédiques variées dont l'habile utilisation lui permet de «réduire» la foi chrétienne à une transcription erronée de manuscrits, voire à un subterfuge mensonger! Certains lecteurs se laisseront sans doute fasciner par ce déploiement d'érudition digne d'internet et de wikipédia, mais qui a le fâcheux résultat de compliquer ce que les premiers chrétiens, tous juifs et connaisseurs de l'hébreu, ont confessé à partir d'une relation intime avec Jésus Christ, le Vivant, l'Envoyé du Père, le Verbe de Dieu fait chair, en vraie connaissance de cause et non sous l'influence d'une méprise de transcription.
Dommage de gaspiller pareille démonstration «scientifique» mêlée à des invraisemblances historiques et à des simplismes langagiers! La vraie question à laquelle nous avons à répondre est celle-ci: «Comment Jésus est-il le Fils de Dieu?»; elle nous mène à une autre interrogation que nous pose la révélation de Jésus: «Comment chaque homme est-il « une histoire sacrée", étant créé à l'image de Dieu?». Pas plus que nous-mêmes, les premiers chrétiens n'étaient dupes d'une grossière erreur de transcription! - J.R.