Quale fu l'attitudine della Nouvelle revue théologique al momento dell'apparizione della Humani generis nel 1950 sugli errori dottrinali contemporanei, prendendo di mira senza nominarli un certo numero di gesuiti, fra cui Henri de Lubac? Nell'ambito del comitato di redazione, l'enciclica provocò forti tensioni e la nascita di due progetti concorrenti di recensioni, di cui uno solo vide la pubblicazione. Il posizionamento moderato della NRT davanti alla «Nuova Teologia» fu così determinato, ma delle questioni permangono ancora.
L’encyclique Humani generis du 12 août 1950 de Pie xii est un texte dense, d’une vingtaine de pages, rendu public par L’Osservatore romano des 21 et 22 août. Le titre en français était : Lettre encyclique (…) sur certaines opinions fausses qui menacent de ruiner les fondements de la doctrine chrétienne. Ce n’est sans doute pas la plus importante des encycliques de Pie xii si on la compare à d’autres comme Mystici corporis du 29 juin 1943 sur l’Église, Divino afflante Spiritu du 30 septembre 1943 sur la Sainte Écriture ou Mediator Dei du 20 novembre 1947 sur la liturgie. Mais c’est l’une de celles qui ont été les plus commentées par les théologiens1, qu’elle intéressait au premier chef, et une des plus intéressantes à relire dans la perspective de la genèse du concile Vatican ii (1962-1965), qui a vu, en un sens, triompher l’école de…