Dans un article publié récemment dans cette revue, le p. Jean-Pierre Sonnet menait une enquête passionnante sur « Justice et miséricorde dans la dynamique narrative du Pentateuque », justice et miséricorde qu’il désignait comme les « particules élémentaires de la liberté divine ». En outre, l’étude du p. Sonnet le conduisait à identifier la racine hébraïque « naham comme la clé de l’énigme » du comportement divin, de la « réversibilité divine1 ». Le verbe naham est en effet « celui qui nous permet d’approcher de plus près la vie divine, la liberté de Dieu en ses attributs2 ». Le p. Sonnet note que cette racine naham est « riche de sens divers en ses différentes conjugaisons », se déployant autour « d’une signification de base, qui est celle d’inverser un cours d’action ». Parmi ces sens divers, il y en a un qui joue un rôle de premier…
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