Le caractère «cyclique» de la fécondité humaine a été a la racine de presque toutes les objections soulevées contre Humanae vitae et a rendu particulièrement difficile la perception du sens procréateur de toute relation sexuelle. Une nouvelle lecture du langage de la sexualité, qui évite de se centrer sur l'acte individuel ou sur la «totalité» du mariage en considérant l'unité de signification que porte le cycle de la fécondité humaine, permet une compréhension renouvelée des approches «anthropologique» et «théologique» du problème de la contraception.